Saint-Hubert ou Hubert de Liège est le saint patron des chasseurs et des forestiers. Il fut évêque de Maastricht au VIIe siècle. La légende raconte qu’il pourchassa des heures durant un cerf de couleur blanche avec une croix au milieu de ses bois. L’animal finit par s’arrêter et fit face à son chasseur. Une voix tonna dans le ciel : « Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans la forêt ? Abandonne cette vaine passion, convertis-toi et fais pénitence de tes péchés. » Hubert suivit la voix, se fit prêtre et entreprit l'évangélisation de ces contrées sauvages encore attachées aux rites anciens.
Hubert mourut le 30 mai 727 et fut enseveli à la collégiale Saint-Pierre de Liège. Un siècle après sa mort, un évêque décida de donner une partie de ses reliques au monastère d’Andage dans les Ardennes qui prit le nom de Saint-Hubert. C’est là que se développa sa légende. Dans ce monastère, on élevait une race de chiens de chasse qui prit son nom.
La curée froide a lieu dans la Cour Ovale qui correspond à l’emplacement du premier château de Fontainebleau, seul le donjon a survécu. Ici, la porte du Baptistère, construite à la fin du XVIe siècle et nommée ainsi en souvenir du baptême de Louis XIII, fils de Henri IV et de Catherine de Médicis. Le baptême du fils tant attendu, eut lieu dans la cour Ovale le 14 septembre 1606. Une épidémie de peste sévissant à Paris, le roi décide de célébrer le baptême à Fontainebleau, la forêt étant censée protéger des miasmes de la maladie.
L’ouvrage, richement illustré, édité par le Musée en Piconrue à Bastogne en Belgique, raconte l’histoire de la saga hagiographique de Saint Hubert de Liège et de son extraordinaire diffusion dans le monde, du XVIIe siècle à nos jours
Des moines pratiquent la cure contre la rage à l'abbaye de Saint-Hubert.
Gravure du XVIe siècle.
Gravure du XVIe siècle.
La vison de Saint-Hubert, tableau de Rubens, 1617, Musée du Prado.