Survivance d'une expérience faite en forêt de Fontainebleau par l'inspecteur des Eaux et forêts, Jean-Charles-Nicolas de Larminat, de 1823 à 1830, des Pins noirs (Pinus nigra) de Corse, d'Autriche, de Calabre furent greffés sur des Pins sylvestre (Pinus sylvestris). Le but était d'acclimater des espèces nouvelles en créant des porte-graines devant servir de semenciers. Cette greffe délicate fut réalisée sur 140.000 jeunes sujets, selon la méthode de l'horticulteur M. de Tschoudi, auteur d'un Essai sur la greffe de l’herbe des plantes et des arbres, publié en 1819. Il reste aujourd'hui environ 350 de ces pins greffés, reconnaissables à leurs écorces différentes séparées à la base par un bourelet cicatriciel. Ces arbres sont restés stériles.
Parcelle 139, le Mont Morillon.
Parcelle 367, Plaine de Bois le Roi.
Parcelle 115, route Henriquez.
Parcelle 620, route d'Achères à Fontainebleau.